Esteban Ocon est un des très nombreux pilotes à avoir souffert de la chaleur et de la déshydratation lors du Grand Prix du Qatar.

Dès le 15e tour, il a commencé à devenir malade, à en vomir dans son casque. Le Français a tout de même été au bout de l’effort pour 6 points.

“C’était affreux. Physiquement, je ne me sentais pas bien, au 15e tour à peu près, j’ai commencé à avoir des nausées, à vomir un peu pendant au moins un tour et après c’était compliqué.”

“Et puis je me suis dit : ’merde, ça va être une longue course’. J’ai essayé de me calmer, j’ai essayé de me rappeler que l’aspect mental du sport est la partie la plus forte de votre corps et j’ai réussi à maîtriser cela et à terminer la course. Mais honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que la course soit aussi difficile.”

“J’ai donc réussi à me calmer, à finir difficilement. Mais oui, en fait, il n’y a juste pas d’air ! C’est affreux. Quand on respire c’est de l’air chaud qui sort, ça reste dans le casque. C’est irrespirable.”

“C’était dur, c’était beaucoup plus dur que Singapour, beaucoup plus dur que prévu, beaucoup plus dur que 2021. Donc, il y a des bonnes leçons à tirer pour la suite, pour mieux se préparer.”

“Je suis tout de même content de ces 6 points à l’arrivée, je ne sais pas si ça valait tous ces efforts mais cela fait un peu de bien et de réconfort. Quand je vois tous les pilotes allongés et qui souffrent, il va falloir en parler. Le fait de se faire imposer 57 tours de qualification car il y avait peu de gestion de gommes avec les arrêts imposés, c’était le pire endroit et les pires conditions pour le faire.”